Quel volume pour une réserve incendie ?
Le volume des citernes ou réserves incendie pour la protection incendie est défini par plusieurs facteurs, souvent en lien avec des réglementations et des normes spécifiques. Voici les principaux éléments à considérer :
Réglementation locale
En France, le volume des citernes incendie est souvent défini par les règles d’urbanisme ou par le règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie (RNDECI). Ces textes précisent les besoins en eau pour lutter efficacement contre les incendies, en fonction de la nature et de la localisation des bâtiments à protéger.
Par exemple, pour une habitation isolée, le besoin minimal peut être de 30 m³, tandis que pour une zone industrielle, il peut dépasser 120 m³.
Type de risque à couvrir
- Le volume nécessaire dépend de l’usage du bâtiment (habitation, agricole, industriel, stockage de matières dangereuses) et du niveau de risque d’incendie associé.
- Les normes peuvent imposer un volume d’eau plus important pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
Accessibilité pour les secours
Si une source d’eau naturelle ou un réseau d’eau potable n’est pas disponible à proximité, une citerne incendie est indispensable. Le volume doit alors compenser cette absence et garantir une intervention efficace.
Normes techniques
Les normes telles que la norme NF S62-200 ou d’autres recommandations techniques fixent les spécifications des citernes (matériaux, capacité, entretien).
Spécificités locales
Certaines communes imposent des volumes précis en fonction de leur plan local d’urbanisme (PLU) ou de leur plan communal de sauvegarde (PCS).
En conclusion
Pour connaître précisément le volume requis pour une installation, il est recommandé de se référer :
- À la mairie ou à la préfecture pour obtenir les règles locales.
- À un bureau d’études spécialisé en incendie ou à un conseiller en défense incendie.
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