Quel volume pour une
citerne de stockage d’effluents d’élevage ?

abeko vous informe sur les principaux éléments à prendre en compte pour définir le volume d'une citerne abeko pour le stockage d'effluent d'élevage.

Le volume d’une citerne de stockage d’effluents d’élevage est défini en fonction de plusieurs paramètres établis par la réglementation, les pratiques agricoles et les besoins spécifiques de l’exploitation.
Voici les principaux éléments déterminants :

Réglementation française et européenne

La capacité de stockage doit permettre de respecter les périodes d’interdiction d’épandage définies par la réglementation. En France, cela est encadré par :

  • Le code de l’environnement : en particulier pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
  • La directive nitrates : impose des périodes pendant lesquelles l’épandage est interdit afin de protéger les eaux souterraines et superficielles contre la pollution par les nitrates.

Volume nécessaire défini par l’exploitation

Le volume des citernes est calculé en fonction de :

  • La taille de l’élevage : nombre et type d’animaux (bovins, porcins, volailles, etc.).
  • La production d’effluents : quantités de lisier, fumier liquide ou eaux usées produites par les animaux.
    Exemple : un bovin laitier produit en moyenne 10 à 12 m³ de lisier par an.
  • Les périodes d’interdiction d’épandage : il faut stocker tous les effluents produits pendant ces périodes, qui peuvent durer de 4 à 6 mois selon les zones climatiques.

Normes techniques spécifiques

Les citernes doivent être dimensionnées pour prévenir les débordements et respecter une capacité de stockage supplémentaire de sécurité (10 à 20 %).

En zone vulnérable (directive nitrates), des exigences spécifiques peuvent s’appliquer pour garantir un stockage suffisant et étanche.

Spécificités locales

Les préfectures ou les chambres d’agriculture peuvent imposer des exigences supplémentaires selon les contraintes environnementales locales (proximité de cours d’eau, zones sensibles, etc.).

En conclusion

Le volume final doit être validé par un bureau d’études ou un expert agricole qui tiendra compte des réglementations en vigueur, des caractéristiques de l’élevage et des besoins de l’exploitation.

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