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Quel volume pour une
citerne de stockage d’eau ?

Définir un besoin en stockage d’eau nécessite d’analyser plusieurs paramètres en fonction de l’usage prévu, des conditions locales et des contraintes réglementaires. Voici une méthode structurée pour dimensionner ce besoin :
Déterminer l’usage de l’eau
Le besoin en stockage varie selon l’utilisation prévue :
- Usage agricole : irrigation, abreuvement des animaux, traitement des cultures.
- Usage industriel : procédés de fabrication, refroidissement, nettoyage.
- Usage domestique : consommation humaine, hygiène, jardinage.
- Stockage pour la défense incendie : respect des normes incendie locales.
- Gestion des eaux pluviales : récupération et réutilisation.
Analyser les besoins en eau
Évaluer la quantité d’eau nécessaire sur une période donnée :
- Débit quotidien ou mensuel : Vbesoin=Q×T Où :
- Q : consommation journalière moyenne (en m³/jour).
- T : durée du stockage souhaité (en jours ou mois).
Exemple : Si une exploitation agricole utilise 50 m³ d’eau par jour et souhaite un stockage pour 10 jours : V=50×10=500m³.
Considérer la variabilité des besoins
Prendre en compte :
- Saisonnalité : pic de consommation en période de sécheresse ou de forte demande.
- Périodes critiques : par exemple, pendant les interdictions d’irrigation en été.
Évaluer les ressources disponibles
- Sources d’approvisionnement : réseau public, forage, récupération d’eau pluviale, cours d’eau.
- Débit ou volume disponible : vérifier si les ressources suffisent à couvrir les besoins en eau.
- Qualité de l’eau : adaptée à l’usage prévu (potable, irrigation, industrielle, etc.).
Prendre en compte les pertes
Inclure une marge pour les pertes d’eau dues à :
- Évaporation : importante pour les réservoirs ouverts.
- Fuites : dans les citernes ou réseaux de distribution.
- Pertes opérationnelles : par exemple, lors du transport ou du pompage.
Considérer les contraintes techniques et réglementaires
- Réglementation :
- Pour les grands volumes (>1000 m³), des autorisations peuvent être requises (ICPE, prélèvements, etc.).
- En zone vulnérable, des restrictions sur l’usage de l’eau peuvent s’appliquer.
- Conception des installations :
- Systèmes de rétention pour éviter les débordements ou la pollution.
- Matériaux adaptés pour garantir l’étanchéité et la durabilité.
Inclure une marge de sécurité
Prévoir une capacité de stockage supplémentaire pour :
- Couvrir les imprévus (pannes, pics de consommation, retard de livraison).
- Gérer des conditions extrêmes (sécheresse, incendies).
Consulter un expert si nécessaire
- Bureaux d’études hydrauliques : pour dimensionner les installations complexes.
- Services locaux (DREAL, mairie) : pour vérifier les obligations réglementaires et les éventuelles subventions.
En conclusion
Le besoin en stockage d’eau est défini en fonction :
- De l’usage prévu.
- Des besoins journaliers/mensuels.
- Des ressources disponibles et des contraintes réglementaires.